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Violette, de l'Amour dans l'assiette
14 juillet 2008

Un peu d'histoire

Voici quelques données sur une partie de l'histoire de la médecine. Je trouve qu'il est bon de savoir comment nous en sommes arrivés là !


Hippocrate (460-377 AV-JC) est considéré comme le père de la medecine occidentale, pour avoir, le premier, fait reposer les traitements sur des faits d'observation clinique. Sa théorie repose sur "l'altération des humeurs"...

hippocrate


Aristote (384-323 AV-JC) fut le premier à mener des etudes biologiques, à chercher à comprendre l'origine des maladies, et à en deduire des traitements adaptés.

Les Egyptiens des anciennes dynasties possédaient un savoir médical important, basé sur la connaissance et l'emploi des plantes et de l'énergétique. Le pendule était toujours employé par les médecins.

egyptien



Avec les invasions de l'Empire Romain, de nombreux "savoirs" ont été cachés, puis une longue période d'obscurantisme a suivi le déclin de l'Empire, provocant la perte d'un important savoir medical.

Au cours du 12°siecle, la re-découverte d'anciens textes médicaux dans les bibliotheques des couvents à inauguré une nouvelle ère dans le domaine de la science et de la medecine.

Leonard de Vinci (1452-1519) fut le premier à jeter les bases de la recherche moderne.

leonard



Grâce à l'invention d'un microscope rudimentaire, par un amateur hollandais du nom de Antoon van Leeuwenhoek (1632-1723), il sera possible pour la première fois de voir des bactéries et autres organismes microscopiques.
Cette invention permit à l'anglais Robert Hooke (1635-1703) de publier, dès 1665, la première description des cellules composant le corps humain, mais il faudra attendre plus d'un siècle et l'apparition de microscopes de meilleure qualité, permettant un grossissement suffisant, pour pouvoir en décrire le contenu et parvenir à la formulation de la théorie cellulaire.

L'anglais Robert Brown (1773-1858) décrit le noyau des cellules végétales en 1831, et en 1839, deux biologistes allemands : Matthias Schleiden (1804-1881) et Théodore Schwann (1810-1882) développent une théorie selon laquelle les plantes et les animaux sont composés de cellules contenant toutes une membrane, un noyau et un cytoplasme.

cellules



L'allemand Rudolph Wirchow (1821-1902) développe en 1855 sa théorie de la continuité cellulaire par divisions successives, qui stipule que toute cellule provient de la division d'une cellule mère. Peu de temps après, le physiologiste allemand Johannes Mueller met en évidence les changements d'aspect cellulaires en rapport avec les maladies.

La "doctrine" du monomorphisme bactérien.


PASTEUR, KOCH

A la fin du 19ème siècle, les bactériologistes Louis Pasteur (1822-1895) et Robert Koch (1843-1910) se rendent célèbres pour leurs travaux en microbiologie, et jettent les bases de la doctrine du monomorphisme.
Cette doctrine énonce que les bactéries apparaissent sous une forme constante et définie, et ne peuvent pas en changer.

Koch découvrit que certains bacilles étaient responsables, chez l'animal, de la tuberculose et du choléra (bacille de Koch), et il fut dès lors généralement admis qu'un type spécifique de bacille était capable de déclencher une maladie précise.
Peu de temps plus tard, de nombreux agents bactériens furent découverts, responsables chacun d'une maladie donnée.
Ces travaux révélèrent la diversité et l'importance du monde bactérien.

A la même époque le botaniste et naturaliste allemand Julius Cohn (1828-1898) contribua à implanter l'idée du monomorphisme en classifiant les bactéries en groupes et espèces en fonction de leur morphologie (structure et forme) et de leur caractéristiques biochimiques, comme on le fait en botanique pour les plantes.

Ces personnalités dominant le monde scientifique de leur époque, ont fortement influencé les recherches postérieures en bactériologie. Leur point de vue s'imposa dès lors comme un dogme,
énonçant que toute colonie d'une espèce bactérienne ne peut prendre qu'un seul aspect.


Conséquences de la doctrine du monomorphisme :

1 - Des résultats spectaculaires immédiats :
C'est à partir des conclusions pastoriennes que les bases de la chimiothérapie anti-bactérienne et de la thérapeutique moderne en général ont été jetées.
D'une part le dogme de la stérilité du milieu intérieur faisait de chaque bactérie un ennemi potentiel de l'organisme, responsable d'une maladie. D'autre part, le dogme de la fixité des espèces bactériennes ouvrait la porte à la possibilité de mettre au point un moyen de lutte spécifique et approprié pour chaque espèce.

Depuis Pasteur, le microbe est devenu l'adversaire dont il faut se débarrasser à tout prix.

Les espèces bactériennes sont donc sélectionnées cultivées et étudiées en milieu artificiel. Elles sont soumises à des agents thérapeutiques, pour observer leur comportement en présence de ces produits. Des conclusions sont tirées de ces études, et ces agents thérapeutiques sont utilisés chez l'homme pour se débarrasser de ces mêmes types de bactéries.
Les produits issus de ces recherches portent le nom d'anti-biotique (anti-vie), et il est incontestable qu'ils ont sauvé des millions de vies menacées par des infections aigues.

2 - Effets catastrophiques à long terme :
Mais, l'utilisation intensive et systématique de ces drogues anti-microbiennes pour le traitement des infections chroniques à provoqué de profonds déséquilibres dans l'écosystème microbien de nos organismes, des phénomènes de résistance aux anti-biotiques, le développement d'infections fongiques chroniques tels que les candidoses, des perturbations de notre système immunitaire, et a induit des maladies dégénératives.

Si les antibiotiques sont encore à leur place dans le traitement d'infections aigues mettant la vie du malade en danger immédiat, ils sont maintenant totalement déplacés dans un emploi systématique quotidien pour des infections minimes.

Leurs effets secondaires constituent un réel problème dans le monde médical. De plus cette prescription réflexe systématique éloigne la médecine de sa véritable éthique qui est la prévention.

En supprimant le symptome, ils ne résolvent pas le problème, qui est toujours un problème de fond.

Malgré tout, nombreux sont les médecins qui prescrivent des drogues anti-infectieuses puissantes pour des infections chroniques, alors qu'ils pourraient tout à fait apprendre à s'en passer.

L'apparition de plus en plus fréquente d'effets secondaires lors de ces traitements en étant la complication la plus immédiate qui oblige habituellement à l'arrêt de ces drogues.

Le dogme du monomorphisme, associé aux intérêts économiques et à bien d'autres facteurs a peu à peu orienté notre médecine vers la recherche de solutions thérapeutiques standards, efficaces pour une maladie, et qui donnerait des resultats positifs pour chaque cas. Cette position intellectuelle, qui tend à ne considérer que la maladie et ses symptomes, n'a pas donné les résultats attendus.

Le centre du problème ayant semble t-il été sous évalué voire négligé : l'homme dans sa nature unique et les manifestations multiples d'une même maladie.

Voici quelques chiffres donnés par le Magazine "Votre Santé" - (Extrait d'un article nommé "Sortir la santé du marché")


"Malgré les dépenses exponentielles du marché de la santé, engagées depuis l'invention de la médecine chimique, à partir des années cinquante, notre santé se dégrade de façon très inquiétante."

En 10 ans,
Arrow les maladies endocrines ont progressé 954 %,
Arrow les maladies cardio-vasculaires de 356%,
Arrow les maladies mentales de 214%
Arrow et les cancers de 352%.

Plus de 150 000 personnes décèdent chaque année du cancer en France.

Le constat est clair : "plus on consomme de médicaments plus on est malade."


Vous pouvez retrouver toutes ces infos et bien d'autres sur le site de Christian, un Homme au service de son prochain ...

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